- FINI - Après presque 10 ans d'absence... (Wan-chou^^)

Sombre et morose. Tel était l’humeur du professeur de défense contre les forces du mal alors qu’il remontait le parc du château pour rejoindre ses bureaux. D’ailleurs, depuis la bataille de Poudlard, Rowan Shea faisait presque peur à voir. Lui qui d’ordinaire n’était déjà pas toujours rassurant avec son visage aux traits tirés, voilà qu’aujourd’hui c’était encore pire. Un visage blafard, des cernes noirs sous les yeux…Des yeux si tristes que même un gouffre serait bien moins hostiles. Le bandeau qui cachait son œil gauche n’arrangeait d’ailleurs rien. Qui aurait cru que ce professeur inexpressif pouvait avoir tant d’émotions et de sentiments sur le visage et ce depuis plus d’un mois.
Rowan Shea n’était plus le même, amaigri, vidé de toute énergie, il ne faisait même plus son entraînement quotidien et n’avait toujours pas repris ses cours. Le maître d’arme et Professeur de défense était un jeune homme presque sans vie…La vie, voilà quelque chose dont il doutait fortement. Tout d’abord, la mort de nombreux membres de l’ordre dont l’ancienne bibliothécaire, Melwina et son amie d’enfance Rose. Puis enfin le coma prolongé de Yuna dont personne ne connaissait l’issu à Sainte-Mangouste. Des pertes trop lourdes et des angoisses trop profondes pour pouvoir reprendre le dessus. Atterré, amoindri, même le parc de Poudlard lui semblait étrangement vide sans le violon de Yuna et les petits concerts qu’elle faisait avec la bibliothécaire. Un parc vide, une vie qui perd un membre en la personne de Rose et voilà un homme qui se ronge les sangs.

Rose…La vie ne serait plus pareille sans elle et si Yuna ne se réveillait pas ? Cette simple idée le faisait paraître encore plus noir qu’il ne l’était déjà et reprendre contenance fut un exercice des plus compliqué alors qu’il poussait les portes du grand hall. Sincèrement, il devait faire peur à voir mais qu’importe, Rowan Shea se foutait bien de l’impression des gens, bonne ou mauvaise, il ne s’agissait pour le moment que de lui et d’un univers qui s’effondre en milles morceaux. Pas étonnant qu’il n’est pas remarqué tout de suite qu’il n’était pas seul dans cet espace et il ne s’arrêta qu’au dernier moment presque étonné de voir quelqu’un de vivant autour de lui. Les contours du visage de cette femme ? Il ne les voyait pas. Ni son teint, ni ses bagages. Rowan Shea ne faisait attention à rien et ne voulait pas faire attention mais le mutisme envers les nouvelles têtes il n’en était pas question non plus.

« Mmm…Bonjour ! »

La voix était rauque, desséchée et lointaine. Il faut dire qu’il parlait encore moins que d’habitude. Il battait même Akira Kuchiki, c’était pour dire ! Mais bon, l’effort était tout de même présent, ne lui enlevons pas tout non plus.

« Rowan Shea, professeur de défense… »

Et sûrement bientôt ancien professeur de défense et directeur de Gryffondor, Duelliste fini et maître d’arme au chômage si il ne se remettait pas très vite au travail. Heureusement pour lui, Dumbledore n’était pas apparut, pas plus que McGonagall et il n’avait pour l’instant aucune explication à donner. Quoiqu’ils auraient sûrement compris mais il estimait tellement Dumbledore qu’en plus, cet état d’abattement le rendait malade ! La Totale pour un homme si droit d’ordinaire, si assidu et si consciencieux dans son travail…Enfin, passons…

Qu’avait-elle dit ? Nouvelle bibliothécaire ? Oui. Sûrement. Après tout, c’était dans la logique des choses. Remplacer les gens était dans la logique des choses même si la rapidité était tout de fois surprenante. Il faut dire qu’il estimait beaucoup Melwina O’Gara, un petit bout de femme qui aimait les livres plus que de raison. Un petit bout de femme qui osait prendre la parole et contredire Akira Kuchiki sans ciller et sans montrer une once de peur. Oui, c’était ça Melwina. Elle qui osait stopper les élèves qui malmenaient sa bibliothèque malgré une taille et une corpulence qui laissait à désirer. Pas étonnant qu’elle et Yuna se soient très bien entendues selon lui… Mais l’important n’était pas ici. Pour le moment, il se devait de répondre…De dire quelque chose. Un simple mot peut-être ou alors finalement rien.
Rien…N’était-ce pas là la meilleure solution ? Ne rien dire et ne penser à rien.

« Bienvenue. »

Un mot. C’est toujours mieux qu’un vide. Et puis ne pas saluer les nouveaux membres du personnel ne rendrait pas la vie aux anciens. Après tout, Mizuki remplaçait Yuna à l’infirmerie et bientôt, les aurors morts au combat trouveraient eux aussi des remplaçant. C’était dans la logique des choses après tout alors autant faire l’effort de ne pas tiquer sur cette nouvelle bibliothécaire qui n’avait, somme tout, rien demander à personne.
Oui, peut-être…Peut-être qu’il devait être courtois et faire l’effort de lui parler un peu plus mais c’était trop dur en ce moment même. Finalement, l’idée d’une nouvelle bibliothécaire ne lui plaisait pas plus que ça. Ca prouvait encore une fois que la vie ne tient qu’à un cheveux dans certaines circonstances. Que faire alors ? Passer son chemin ? Oui. Sûrement…
Rowan Shea n’avait rien à dire à cette femme. Lui parler du château ne servait à rien et l’envie n’y était pas. Pas plus que de prendre le temps de la connaître en surface durant cette première rencontre. Il recommença donc son ascension en direction de ses appartements. Là-bas au moins, il serait tranquille et pourrait broyer du noir seul dans son coin.
Il stoppa sa marche. Politesse oblige. Il n’avait pas encore totalement perdu la raison.

« Vous voulez que je vous montre vos appartements ? »

Evidemment. On ne laissait pas les gens ainsi au milieu du Grand Hall de Poudlard même si l’envie de les aider n’était pas des plus présente. Il fallait parfois se montrer courtois et faire des concessions afin de ne pas se perdre sur d’étranges chemins.

« Vous connaissiez l’ancienne bibliothécaire ? Il me semble qu’elle à fait ses études à Poudlard. »

Oui. Après tout, ça lui changerait les idées d’échanger quelques mots. Même si il s’agissait ici uniquement de Melwina. Peut-être oublierait-il ainsi le coma de celle qu’il aimait et la mort de sa meilleure amie si il se concentrait sur la vie de l’ancienne bibliothécaire qu’il n’avait pas connu autant qu’il le souhaitait.

Non mais c’était tout de même pas possible d’être autant à côté de la plaque! Même lui, dans son étrange déraillement, se rendait bien compte qu’il n’arrivait à rien. Les gens n’osaient même plus accepter ses propositions. C’était tout de même fou ça. Lui qui d’ordinaire acceptait d’aider les autres et plutôt deux fois qu’une, le voilà en train de se faire envoyer sur les roses. Que faire alors ? Arrêter là cette conversation qui ne mènerait sûrement à rien ou bien insister quelque peu afin de pouvoir sentir son utilité même relative. Bien…Voilà que la bibliothécaire le mettait dans une position douloureuse. La laisser ici en lui laissant la plus mauvaise impression de sa vie ou continuer à ne rien dire au risque de se faire passer pour un idiot. Peut-être qu’au final, il devait laisser ses idées noires filer pour un court temps afin de remettre un pied dans la réalité…
Bien entendu, il ne s’agissait pas ici de se plier en quatre et il ne serait sûrement pas de la plus agréable compagnie mais faire un effort qui ne lui coûterai rien était au final la meilleure chose à faire. Après tout, il ne pouvait infliger aux gens qu’il croisait ses pensées noires et son état d’esprit actuel. Il avait juste besoin de faire l’effort de sociabilité qui lui manquait. M’enfin…En même temps, niveau sociabilité, on pouvait faire mieux mais passons.

« C’est au quatrième étages à quelques couloirs de la bibliothèque. De toute façon, je vais au sixième étage alors un détour par là ne pose pas de problème. »

Héhé…Quel bel effort. Lui qui avait ses appartements au premier, voilà qu’il mentait et qu’il allait au sixième étage. Heureusement encore qu’il avait l’excuse de la Salle Commune des Gryffondor ! Mais là encore passons. Il ne s’agissait pas ici de se lier d’amitié avec quelqu’un qu’il ne connaissait pas mais simplement de sympathie. Sympathie pour quelqu’un qui arrivait à une période peu favorable aux transferts.
Après tout, qu’aurait-il fait si le jour de son arrivée, il avait vu les autres professeurs l’accueillir ainsi. Froidement et avec une tête d’enterrement. Il aurait sûrement eu envie de quitter le château aussi vite que possible et se serait sentit sûrement très mal à l’aise. Il enchaîna donc de sa même voix éteinte et lointaine…Ben quoi ? Point trop n’en faut !

« C’est dommage. C’était une femme assez particulière et sympathique même si parfois les élèves avaient des sueurs froides. »

Et oui. Même une bibliothécaire ça pouvait faire peur. Surtout quand on dérangeait ses livres. D’ailleurs Rowan avait eu le malheur de déranger quelques uns de ses livres et elle n’avait pas mis bien longtemps à émerger de son bureau. Elle faisait un peu froid dans le dos parfois. Quand elle s’énervait malgré sa petite taille mais elle était aussi adorable… C’était du moins ce qu’il pensait d’elle après le peu de temps qu’ils s’étaient côtoyés. Mais les premières impressions sont souvent les bonnes non ?

« Allons-y… »

Il indiqua l’escalier central. Ne laissant pas vraiment le choix à la jeune femme de refuser. Bien entendu, il ne s’obligeait pas totalement à l’accompagner. Un peu seulement mais le faire était quelque chose dont il avait envie. Même si la suite ne serait pas rose et agréable pour une première journée et une première rencontre, c’était le moins qu’il puisse faire.

Les connaîtres…Rowan ne connaissait pas la moitié de ceux qui étaient morts durant ce combat. Il connaissait bien sur sa Rose, Melwina aussi bien qu’il ne la connaisse pas autant qu’il le souhaiterait. Pour ce qui était des autres, il n’avait pas pris le temps. Peut-être aurait-il dû et même sûrement mais maintenant, c’était trop tard. Trop tard pour se rappeler qu’il aurait sûrement dû faire un effort. Il ne pouvait que s’en vouloir et ça se voyait… Il s’en voulait de leur morts, s’en voulait de n’avoir rien fait et il s’en voulait encore plus de ne penser qu’à Rose et Yuna alors que les autres aussi avaient une importance capitale pour certaines personnes.

« Moi aussi… Mais le temps à manqué. »

Oui. Du temps, il lui en avait toujours fallu beaucoup pour connaître des gens. Pour apprendre à les découvrir et à leur faire confiance. Une confiance qu’il ne donnait même pas entièrement à Yuna et que Rose avait comme emporté. C’était peut-être ça son plus gros problème finalement mais qui était-il pour s’en rendre compte ? Un fantôme ne saurait le faire et Rowan n’était plus vraiment un homme.
Et puis, il n’était pas homme à relation. Il ne se liait pas aux gens, leur parlait très peu et faisait rarement l’effort d’aller vers eux. Il n’aimait pas, ne voulait pas ou ne pouvait tout simplement pas. Cette douleur était aussi importante que les autres, peut-être plus mais elle deviendrait sûrement supportable quand le remord cèderait du terrain à son ancienne logique. C’est dans un silence pesant qu’il continua son ascension avec le nouvelle bibliothécaire. Devait-il lui parler des autres ? Non. Pas alors que le souvenir de la perte était encore présent et qu’il ne le supportait pas lui-même. Elle apprendrait sûrement plus tard…Un jour les mots sortiront des bouches simplement en évoquant un souvenir heureux peut-être. Un conte qui retracerait la vie de ses hommes et de ses femmes qui avaient vécus, s’étaient battus et étaient morts.

« Je pense qu’il aurait fallu plusieurs vies pour les connaîtres… »

Sûrement d’ailleurs. Il en était même sur. A lui, en tout cas, il lui aurait fallu plusieurs vies. Autant de vies que les gens n’avaient de qualités et de défauts, beaucoup trop pour un seul homme mais l’essentiel pouvait être découvert dans la présente et un jour, quand il en aurait l’envie, il apprendrait à connaître cette bibliothécaire et tout ceux qui suivraient afin de ne pas ressentir encore cette même impression, celle du temps qui manque et qui vous file entre les doigts sans que vous ne puissiez le retenir. L’effort, il le ferait…Un jour, quand il irait mieux…Si ça arrivait… Quelque chose comme une promesse silencieuse qu’il se faisait à lui-même pour le moment et qu’il aurait du mal à tenir mais jamais plus il ne laisserait les gens partir sans même connaître leurs noms. Plus jamais, car des morts sans noms est sûrement la plus mauvaise chose que l’on peut leur offrir. Ne pas pouvoir poser un nom sur un visage, sur une tombe, n’avoir presque aucune mémoire d’eux sauf à quelques réunions…Peut-être était-ce ça qui manquait à l’Ordre comme ailleurs finalement…L’envie de connaître les gens et d’en faire l’effort afin qu’ils ne disparaissent pas sans laisser de traces dans l’esprit des gens…

Le silence s’installa inévitablement entre les deux adultes. Personne n’ayant rien à rajouter sur le sujet. Chacun dans ses pensées sûrement. Pour sa part, Rowan se contentait de penser à ces gens. A Yuna, à Rose et aux autres qu’il lui était presque inconnu. Plus il y pensait et plus il trouvait dommage de ne pas avoir fait l’effort de mieux les connaître. Une perte de plus sûrement, une qui s’ajoute aux autres. Cependant, il savait aussi que toute bonne résolution devait avoir un point de départ et son départ à lui serait ici. Alors qu’il montait les escaliers avec une inconnue. Une nouvelle inconnue qui s’ajoutait à sa liste.
Il se rendait aussi compte qu’il n’était pas des plus agréable. Bien entendu, c’était à prévoir mais Rowan doutait fortement de son utilité présente. Bien…D’accord, il ne servait à rien, la bibliothécaire n’avait pas besoin de lui pour trouver ses appartements mais il avait tout de même besoin d’elle pour commencer ce nouveau départ.

« Pardonnez-moi…Je ne suis pas vraiment d’agréable compagnie. »

C’était vrai. D’ordinaire, il n’aurait rien dit. Tout simplement car il ne se sentait pas forcément concerné par l’avis des gens et ce qu’ils pouvaient ressentir en sa compagnie. Pourtant ici, dans ces escaliers froids, il avait fait l’effort de dire quelques mots. Lui qui ne disait pourtant jamais rien ou très peu, il s’était peut-être lâcher en quelque sorte. Peut-être était-ce bien, peut-être que non mais c’était ainsi. Rowan s’excusait car il pouvait aussi comprendre que les gens n’est pas à souffrir de l’état d’esprit des autres. Il ne supporterait d’ailleurs pas de s’imaginer faire du mal aux gens même involontairement mais cette notion était pour le moment moins préoccupante que le reste et depuis les événements de Poudlard, c’était sûrement la première fois qu’il prenait en compte les gens et ce qu’il pouvait ressentir. Un pas hors de sa bulle ? Peut-être mais ça ne lui faisait pas vraiment de bien. Alors c’est qu’il se complaisait dans sa douleur ou qu’il était encore trop aveugle pour en sortir.

Il soupira discrètement, n’ajoutant rien. Après tout, ils ne semblaient pas être de grand bavard, ils iraient donc très bien dans le même décors car de nos jours, les gens semblaient être tous d’une grande discrétion, peu se parlait, peu échangeait et chacun gardait ses questions personnelles pour lui ce qui pourrissait indéniablement les relations humaines qui ne se développait quasiment jamais et qui pouvait surtout nuire à tout groupe d’homme.

La lucidité était quelque chose de très abstrait en ce moment. Un peu comme une toile où la peinture est mal répartie, une toile où l’on ne comprend rien mais qui semble tout de même vouloir vous dire quelque chose. L’esprit de Rowan ressemblait un peu à ce genre de toile. Du noir et un peu de rouge, entremêlé et qui ne signifiait rien sauf peut-être le sang et le néant. C’était ça pour le moment et bientôt, il l’espérait, les couleurs reviendraient en place pour reformer quelque chose de censé.
Il n’avait pas vraiment remarqué les escaliers, les étages et le temps qui passait alors qu’il meublait un silence de plomb comme il le pouvait. Tout effort n’est pas simple à réaliser dans certains moment mais son interlocutrice n’avait rien dit. Heureusement pour lui qu’il n’était pas tombé sur quelqu’un qui avait le besoin de parler. Sur une personne qui ne pouvait retenir son flot de mot à l’intérieur. Non, il était encore une fois tombé sur une personne qui parlait peu. Comme lui, comme Kuchiki et comme beaucoup de monde autour de lui. Ca faisait du bien car seuls les mots les plus importants, les mots les plus touchants venaient à être prononcé. Rien de superflu, juste l’important et ça…C’était bien.

A la proposition de SinnFéin, il ne répondit rien. Un simple grognement, signe qu’il avait compris. Signe qu’il ferait peut-être passer le messages à ceux qui en avaient besoin…Bien qu’il en doute, Rowan n’était pas vraiment du genre à dire les choses. Et puis, il valait mieux que les gens le découvrent par eux-mêmes. Après tout, c’est ainsi que ça devait se passer et pas autrement. C’est ainsi que le monde tournait, on devait découvrir les choses et les gens comprendraient sûrement assez vite que des portes leur seraient ouvertes si ils avaient besoin de parler. Après tout, elle venait de le lui prouver…Même si de son côté, il ne pousserait sans doute jamais cette porte, préférant faire les choses par lui-même. Apprendre, grandir et revenir dans le monde des vivants…Ca, il le ferait seul…
Avant qu’elle n’ouvre la porte, il inclina la tête à son tour. Toujours aussi sombre, triste mais son esprit c’était pour un temps détourné de ses pensées noires…En l’accompagnant simplement, en se faisant violence et en faisant l’effort de parler. Les choses étaient passée ainsi et même si la noirceur de son esprit reprendrait le dessus une fois qu’il serait dans ses appartements, il la remerciait presque inconsciemment de l’avoir aidé.

« Je m’en souviendrais. Bonne fin de journée. »

Rowan tourna les talons. Il n’avait pas vraiment l’intention de s’éterniser. La conversation devait se terminer ici et ne reprendre qu’un jour peut-être. Bizarrement, il ne continua pas à monter les étages en direction de Gryffondor et il choisit de redescendre directement vers ses appartements. Pas besoin de donner d’explications sur le pourquoi du comment, c’était ainsi et il était sur que la bibliothécaire le comprendrait. Après tout, elle faisait preuve d’une grande ouverture d’esprit même si elle n’ouvrait pas souvent la bouche pour parler et qu’elle prenait plus de temps pour écouter les quelques paroles que les plus déprimés avaient à lui offrir.