Quand la lueur de la lune surplombe le lac...

Bien haut dans une tour ,là où les fenêtres surplombent le lac noir ,où les rêveries font place aux anxiétés ,où l'espoir se mêle à l'impossible ,où des fleurs s'épanouissent et s'ouvrent à la vie .La haut se plaçait le dortoir des filles de Gryffondor .

Des lits à baldaquins aux draps rouges formaient un cercle autour d'une chaufferie qui répandait une douce chaleur acre qui vous enveloppait le corps et détendait les esprits après une longue journée. Par terre des vêtements, des valises même des sous vêtements et sur les murs diverses photos en tout genres. Il y avait une petite fenêtre dans cette pièce, c'est là qu'elle ce trouvait .Appuyée contre les rebords, scrutant les oscillations du lacs, la lune illuminant d'un étrange lueur sa longue chevelure dorée et ses lèvres rouges. La jeune fille crispa les lèvres, elle rêvassait.

Elle était rentrée de ses cours, avait fait ses devoirs, mais la contemplation du plus beau paysage qu'elle avait vu dans sa vie (peu être le seul) lui prenait de longues minutes .Son avenir derrière les murailles du châteaux là reprendrait peut être assez tôt de ses rêvasseries d'adolescente qui sait ...Mais dehors, oui dehors, lui, il était là. Elle savait qu'il l'attendait ...Le jour où elle sortira ses pieds de ce château, peut être que se sera le commencement de sa fin mais elle sera prête, elle se l'était jurée.

Un bruit la sortit brusquement de son étourderie et elle sursauta .Sa voix se fut douce et calme quand elle demanda :

Qu'est ce qui y a ?

Les nuages enveloppèrent la lune, elle ne savait si elle était en croissant ou pleine à présent et Céline ne détourna pas son visage de la fenêtre.

*J'aurait du regarder plus tôt*

Pensa t'elle

(hj : pourrais je savori ce que fesait cette phrase dans mon rp?: "James alla s'appuyer contre le bureau en attendant la réponse de la Serdaigle et vit qu'elle avait sorti son livre de défense contre les forces du mal à la page des sortilèges informulés.")

Il faisait complétement nuit quand Lily se réveilla en sursauta. Son visage était en sueur. Un sentiment la démangeait à l'intérieur de la poitrine. La peur. Son coeur avait accéléré brutalement. Son cauchemar, elle s'en rappelait à moitié et ne voulait plus y penser. D'ailleurs, en ouvrant les yeux, celle-ci avait faillit crier de tout ses poumons mais s'était retenu à temps. Tout s'était passé tellement vite, quelques images lui revinrent en tête. Une ombre noire qui voulait quelque chose, quelque chose dont la jeune fille savait qu'il précieux pour elle, quelque chose qu'elle aurait protégé pour sa vie, qui lui tenait à coeur. Elle ne voulait pas s'en séparer et là, d'un coup jaillit un éclair vert et c'est là que ça s'arrêta. Elle était encore sous le choc, elle se remettait à peine du fait qu'on voulait lui arracher cette chose. Petit à petit, elle reprit son souffle. Elle se leva, l'envie de dormir et le poids de la fatigue ne l'intéressait pas. Hors de question de se rendormir, elle n'avait aucune envie de revivre le rêve.

Après avoir mis sa robe de chambre, elle observa les alentours. L'obscurité lui gachait une partie de la salle mais grace à l'éclat de la lune, certaine chose n'était pas absolument inconnu. Alice dormait à poings fermes, le silence règnait, tout comme l'ordre. La jeune fille s'approcha d'un miroir et s'y contempla. Celui-ci lui laissait reflèter une silhouette triste, presque désespérée. Les cheveux s'échappant de partout, sa mine abominable, ses yeux légèrement rouges et des cernes visibles. Elle était quasi inconnaisable. Une envie de pleure lui vint mais ne la laissa pas faire. Soudain, un bruit la ramena à la réalité. Au fond, près de la fenêtre, il y avait quelqu'un. Doucement, la rousse s'avança et reconnut sa meilleure amie Céline. Elle fut pris par un élan de compassion. Sans faire exprès, elle appuya avec son pied sur un plancher qui craquait.

-Qu'est ce y a?

demanda la blonde. Apparemment, celle-ci ne s'était pas retournée, sinon, elle aurait déjà reconnu Lily. Elle semblait si mélancolique et rêveuse. En général quand ses sentiments atteignaient la rouquine, elle prenait un livre et s'y plongea, pour entrer dans son monde et même parfois fuir la réalité. La vie pouvait vraiment être compliqué par moment. Un fin sourire s'accrocha sur son visage et répondit en s'éclaircissant la voix:

-C'est moi, 'Line. Ca va?

Elle avait beau dire cela, elle sentait que la Gryffondore n'était pas si bien que cela, tout comme elle. Elle leva la tête et s'aperçut que la lune était respendissante cette nuit. Plus que d'habitude peut-être...mais les nuages cacha l'astre et aussitôt les ténèbres se renforcèrent.